Méthodologie de travail pour réussir l’épreuve de Chimie
I - Pour la chimie organique
Il est nécessaire de connaître les conditions expérimentales dans lesquelles se déroulent une réaction.
1 - Choix du solvant
Un solvant oriente la régiosélectivité de la réaction mais aussi la stéréosélectivité, qui s’expliquent alors par l’écriture d’un mécanisme réactionnel, faisant intervenir une suite de processus élémentaire.
2 - Condition anhydre (absence d’eau) ou pas d’une réaction
Comme par exemple dans le cas de réactions faisant intervenir des organomagnésiens, des bases fortes, plus fortes que l’eau ou bien des carbanions tels que les ions énolates.
3 - Montage expérimental
4 - Equation-bilan
De telle sorte à reconnaître la réaction mise en jeu dès la lecture des réactifs mis en présence avec éventuellement la nécessité d’un catalyseur.
5 - Mécanisme réactionnel
Le mécanisme réactionnel qui permet d’interpréter la totalité des résultats expérimentaux à connaître concernant la réaction.
Il faut veiller à écrire précisément les flèches réactionnelles lors de l’écriture d’un mécanisme avec la convention suivante : les doublets d’électrons du nucléophiles se déplacent vers le site électrophile de l’électrophile.
Il ne faut pas oublier les doubles flèches d’équilibre dans tous les processus élémentaires lorsque la réaction est inversable puisque alors toutes les étapes sont elles-mêmes inversables.
Penser à privilégier l’analyse des réactifs à l’aide de la théorie de Lewis et de la mésomérie et faire apparaître les sites électrophiles et nucléophiles sur chacun des réactifs.
Ne pas oublier qu’un nucléophile peut avoir, notamment lorsqu’il y a un problème d’encombrement stérique une action de base et donc arracher un proton, porté par un carbone portant lui-même des charges partielles positives, soit à proximité d’atome ou de groupe électroattracteur.
Il faut par conséquent maîtriser l’influence des effets électroniques (inductif, à travers les liaisons simples mais aussi mésomères des différents substituants).
Il est nécessaire, pour répondre aux différentes questions d’un problème de chimie organique, de connaître un maximum de réaction, aussi bien de première année, que de seconde année. Il est fréquent qu’un même problème fasse appel à l’ensemble des connaissances du cours de chimie organique.
II - Pour la chimie inorganique
En chimie inorganique, il faut connaître les principales relations mais aussi leur démonstration, aussi bien pour l’écrit que pour l’oral. Toute relation doit pouvoir être justifiée en donnant sa démonstration.
De manière générale et ce quelque soit le domaine, lorsqu’on donne une réponse, il faut veiller à la justifier quelque soit le raisonnement, parfois simpliste mais aussi parfois de plus en plus fin et élaboré en fonction de la théorie qui permet au mieux d’interpréter le résultat expérimental.
Il faut avoir à l’esprit que la chimie est une science expérimentale, beaucoup plus que la physique. Il faut donc sans cesse privilégier dans ses raisonnement cet aspect, ou au moins le mettre en avant, et montrer comment une ou plusieurs théorie avec parfois des limites pourra en donner une bonne interprétation ou dans un problème, une bonne prévision de la réaction observée.
En ce qui concerne l’oral, il faut privilégier l’expression orale à l’écriture des résultats au tableau, cela s’entend. Mais au candidat de prendre la liberté d’expliquer de lui-même et le plus clairement son raisonnement au lieu de réfléchir ou marmonner des bribes de raisonnement.
Enfin, consulter les rapports de jury et constater par vous-mêmes ce que les examinateurs attendent d’un « bon » candidat… Vous retrouvez sur KlubPrepa la totalité du cours sous forme de fiches classées par thèmes, c'est la première étape de toute préparation sérieuse ! Une fois celui-ci parfaitement assimilé, vous devez commencez par travailler les exercices d'applications avant de passer aux problèmes et aux annales de concours corrigées.