Le mal en littérature : les mots et les maux

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“Les gens heureux n’ont pas d’histoire” (Stendhal), et “c’est avec les bons sentiments qu’on fait la mauvaise littérature” (Gide). Les écrivains s’intéressent donc au mal, au deux sens de ce mot : le mal de celui qui a mal — la douleur, la souffrance, le malheur — , le mal de celui — le méchant — qui fait du mal ou le mal — qui commet une faute, voire un crime ; les écrivains racontent des malheurs, ou des crimes, expriment des souffrances, peignent des criminels, montrent des monstres, présentent “la ménagerie infâme de nos vices” (Baudelaire ), s’efforcent même “d’extraire la beauté du Mal” (Baudelaire encore, bien sûr).

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