Le système capitaliste repose sur l'échange
libre par le marché ,ce qui suppose un librejeu concurrentiel. Il faut
entendre par là que la taille des agents ne doit pas être un obstacle
à la liberté d'entrée de sortie des offreurs et des demandeurs
sur le marché. Toutefois , force est de constater l'existence d'entreprises
dont la taille importante influe sur la formation du prix de sorte que celui-ci
n'est plus le résultat d'une confrontation d'une offre libre et d'une demande
libre. Cela souligne le fait que dans le système capitaliste la taille
de l'entreprise peut-être synonyme de force économique,de puissance
. Cette puissance croissante avec la taille de l'entreprise serait alors presque
un but. Ainsi il est pertinent de se demander si la recherche de la grande dimension
est ineluctable pour l'entreprise dans le système capitaliste. L'entreprise
pourraît-elle passer outre l'agrandissement de ses unités de production
(point de vue de l'offre) , la recherche de nouveaux débouchés(
point de vue de la demande)?
Anisi , il conviendra d'étudier la logique de maximisation du profit des
entreprises qui est inhérente au système capitaliste et ses conséquences
sur la taille des entreprises. Puis il s'agit dans un second temps d'analyser
les fondements du capitalisme face à la logique de profit des firmes. Le
capitalisme semble reposer sur la recherche d'un jeu concurrentiel et non sur
la recherche d'une plus grande taille.
Enfin il conviendra de démontrer que la grande taille n'est pas une"
recherche" sur laquelle l'entreprise ne peut pas faire l'impasse ,mais simplement
une tendance commune aux révolutions industrielles: aux phases du capitalisme.
L'entreprise a pour objectif de maximiser son profit, étant
donné que c'est une unité de production à but lucratif.
Cette logique inhérente au capitalisme implique une volonté d'expansion
des entreprises. dès lors on comprend que les firmes ont tendance à
effectuer des stratégies de développement. Elles peuvent être
interne à l'entreprise :strtégie d'action sur l'offre. Il s'agit
de réduire les coûts internes. Cette tendance s'observe au 19ème
siècle avec le taylorisme puis au 20ème avec le fordisme. Ces
formes de rationnalisation de la production visent à décomposer
le travail afin d'éviter les temps morts et donc de maximiser le temps
de travail de l'ouvrier. CHANDLER en 1977, désigne cette forme d'organisation
du travail , la forme en U,car elle suppose une séparation des dirigeants
et des exécutants. Ces frmes de concentrations s'observent pas exemple
durant les trente gorieuses qui sont une phase d'augmentation de la production
et de la consommation. Ces concentrations ont pour but de réunir le facteur
capital dans les grandes unités de production afin de réduire
leur coût. Selon COASE dans The nature of the firm en 1937 et WILLIAMSON
,une entreprise aura tendance a augmenter sa taille tant que ses coûts
de transaction sont inférieurs à ses coûts d'organisation.
C'està dire qu'une firme se développe toujours si elle n'atteint
pas un seuil critique à partir duquel il existe des désesconomiezs
d'échelle, dû à ses coûts d'organisation. Ainsi on
comprend les phénomènes d'expansion des firmes:cocncentration
technique par exemple. Mais il faut également souligner le rôle
des coûts de recherche et de développement par exemple qui sont
complémentaires aux innovations. En effet une entreprise dont la taille
est plus grande pourra financer plus facilement le coût de ses recherches
nécessaire à la firme. C'est l'exemple actuel des entreprises
pharmaceutiqes qui utilisent beaucoup de leur capitaux dans la recherche de
molécules.
la grande dimension est également rechechée à travers la
demande . Il s'agit d'augmenter les débouchés d'une firme. La
compagnie des Indes par exemple représente avant le 19ème siècle
une entreprise qui s'est internationalisée afin de fournir des produits
spéciaux:épices...La taille du marché est un facteur important
pour les entreprises car les nouveaux débouchés sont toujours
une nouvelle source de profits. Ainsi au 19ème et au 20ème siècle
les guerres économiques pour l'exportation témoignent de l'importance
des débouchés pour les firmes. En effet durant les durant les
années 30 par exemple les firmes avaient un marché intérieur
restreint dû à la situation économique catastrophique. par
conséquent elles ont tenté d'expoterleur production dans les autres
pays. Aujourd'hui les marchés se sont globalement développés,
cela est lié aux progrès des transports et plus largement à
la mondialisation. Dès lors il s'agit par exemple d'exporter des IDE
afin de tirer parti des différences mondiales de coûts de production
et également des différents marchés. C'est un grand développement
mondial qui corresonp à ma "fmn globale" selon Elie COHEN dans
la tentation hexgonale 1996. C'est surtout un développement en réseau
dans lequel la grande firme a l'avantage de son poids financier pour peser sur
les fournisseurs. Aisi dans la DIPP actuelle l'entreprise de grande firme a
un certain avantage financier et économique.
Il semble que l'entreprise repose sur une logique de développement de
son profit qui passe par le développement de sa taille. Ainsi dans les
stratégies récentes des entreprises on voit qu'elles "pensent
global et agissent local": glocalization grâce à leur poids
économique ,à leur taille. Mais aussi parce qu'être présent
sur plusieurs marchés est un atout .C'estdonc le poids de la dimension
mondiale qui commande aussi leur développement. Mais est-ce que cette
mogique de développement des firmes est consubstancielleaux fondements
du système capitaliste?
Le capitalisme n'est pas seulement cette logique de maximisation du profit.C'est
aussi le jeu concurrentiel de l'offre et de la demande. Or quand une entreprise
se développe ,il y a le risque qu'elle entrave le jeu concurrentiel.
Dès lors , les demandeurs ne sont plus en situation de libre choix .
Selon le tableau de STAKELBERG il peut s'agir de différentes situations
de monopole ou d'oligopole. On comprend que la notion de liberté est
inhérente au capitalisme tout comme à la démocratie, la
recherched'une grande dimension ne peut-être la cause du système
capitalste. En revanche il faut plutot souligner que c'est une logique qui est
inhérente aux firmes. Le capitalisme ne soutient pas l'assymétrie
de l'information ou l'existence de "sunk cost": barrière à
la libre sortie du marché sans risque nul.c'est parce que le capitalisme
est régulé par l'Etat est que celui-ci se soucie du respect des
lois du marché, on peut parler des lois anti trusts aux USA , la commission
de bruxelles qui bloque l'existence de monopoles.Ilfaudrait plutot imputer cette
volonté de recherche de grande taille aux entreprises . En effet la puissace
de celle-ci est importante sur les Etats et donc sur la sphère politique.
SCHUMPETER dans Théorie de l'évolution économique trace
le prtrait de l'entrepreuneur comme le surhomme Nitschien qui a besoin de"dépenser
un excédent de force". On peut penser que les entreprises dirigées
par ce type d'entrepreneurs ont un but de puissance. La CNUCED disait des 100
premières fimes mondiales qu'elles étaient "les maîtres
du monde" . Cela appuie la thèse selon laquelle les entreprises
agissent également dans un but psychologique de domination. Les tiers-mondistes
ont notamment soulevé cet aspect en dénoncant des entreprises
envahissantes et qui pillent .
Finalement il semble que la recherche d'une grande taille soit
une quête inhérente aux hommes et à la logique de profit
du système capitaliste. Montrons néanmoins qu'elle n'est pas inéluctable:
il existe des pme qui profitent du commerce international et des FMN de petites
tailles.
SCHUMACHER a dit en 1970 "small is beautiful" il montrait
par la que la taille n'est pas forcement un obstacle . Elle peut au contrire
être une stratégie pour l'entreprise. Il s'agit d'éviter
des désecomnomies d'échelle afin de développer l'entreprise.
Le downsizing pratiqué dans les années 70 dans le but de réduire
les coûts lors de cette période de crise témoigne que la
petite taille présente également des intérêts.De
plus auoujourd'hui on constate l'intégration croissante dans la DIPP
des PME. Ce phénomène est dû à la libéralisation
des IDE à la possibilité de finansement par la bourse des PME.Ces
facteurs extérieurs comme la rapidité de circultion de l'information
et donc de circulation des capitaux. Il convient également de distinguer
les PME de type start-up et celles qui sont dépendantes
d'une grande entreprise,elles effectuent par exemple de la sous-traitance.Les
Pme du premire type rivalisent avec les firmes globales et montrent que la petite
taille peut-être un avantage. En revanche les PME du second type prennent
le relais des FMN et sont complémentaire à la structure de grande
taille.Néanmoins elles montrent que la recherche de la grande taille
taille n'est pas inéluctable pour l'entreprise dans le systeme capitaliste.
Les PME et les FMN existent parallement aujourd'hui elles sont complémentaires.Toutefois
on constate que les grande entreprises ont un avantage inéluctable sur
les petites ou moyennes dans la recherche et le développement, le rachat
des start-up témoigne que l'existence des PME est difficile à
court-terme.
Les PME seraient -elles alors des formes alternatives d'entreprises efficaces
dans le court-terme,lors de crises comme dans les années 70(CHANDLER)?
Il semble en effet que les phases de prospérité caractérisées
par une innovation et son intégration dans le système productif
, son développement soient des phases pendant lesquelles les enterprises
s'agrandissent.On peut citer la seconde révolution industrielle qui a
donné lieu à la construction de grandes unités de production
au développement des marchés. Les firmes se sont considérablement
agrandies pendant cette période commedurant chaque révolution
industrielle. C'est ainsi qu'aujourd'hui alors qu'on parle de révolution
informatique on assiste a énorment de fusions acquisitions, les entreprises
s'agrandissent durant cette phase d'expansion.On peut ainsi citer l'exemple
de Vivendi-Universal.
Finalement il semble que la grande dimension présente des avanteages
pour l'entreprise si bien qu'elle peut avoir pour motivation première
de sedévelopper afin d'augmentrer son profit. Cependant cette logique
n'est pas inhérente au système capitaliste mais à la logique
de l'entreprise,et cela car le capitalisme est régulé, contrôlé
par des nations .Ensuite il faut souligner que c'est dû aux nouvelles
activités pour lesquelles l'existence de coûts initiaux importants
est la règle ,et à une recherche de puissance par la taille que
les firmes veulent s'agrandir.Ce phénomène serait-il dès
lors inhérent aux mouvements cycliques de l'économie,l'entreprise
s'agrandit quand la conjoncture est favorable et conserve ses activités
les plus rentables dans le cas inverse?