Introduction
Etat: ens. des organismes publics chargés d'exercer le pouvoir et de representer
la nation à l'étranger.Il regroupe en son sein les administrations
centrales mais aussi les administrations locales ainsi que la sécurité
sociale. L'Etat se situe dc au carrefour des attentes économiques,sociales
et politiques des citoyens d'où des actions multiples ds des domaines variés,surtout
depuis la montée de l'Etat-providence. La question est alors de savoir
si l'Etat, dans notre monde sans cesse plus préoccupé par son environnement,
doit intervenir, fixer des règles afin de préserver un cadre de
vie agréable?
1.Politique écologique:enjeux et
actions
Politique écologique imposée par la pression de l'opinion publique,
surtout depuis les 70's(naissance des partis pltq verts et des ministères
de l'environnement). 1.1.Action de l'Etat sur le territoire national Actions
menées par le ministère de l'écologie et du dvt durable
et par les collectivités locales. Objectifs du minitère pour 2002:
-prévention de la pollution atmosphérique et réduction
des impacts des transports terrestres -gestion des ressources en eau et en sols
-préservation de la biodiversité et du patrimoine culturel -maitrise
des risques afin de protéger la santé humaine Environnement au
coeur des priorités gouvernementales avec hausses fortes et successives
du budget du ministère(+110% en 1999, +10% en 2000, +9.2% en 2001, +6.4%
en 2002).Ces hausses sont destinées à rassurer une opinion publique
inquiète face aux scandales alimentaire, aux multiples inondations et
à la recrudescence des maladies respiratoires). L'Etat est le seul agent
éco à pouvoir agir à la fois: - en aval(soutien aux projets
tels que Natura2000 ou financement de programmes tels que celui de surveillance
de la qualité de l'air) - en amont(plans de prévention des risques
naturels).
1.2.L'Etat, seul acteur crédible au niveau international
Ecologie est un problème mondial d'où la nécessité
d'actions inter-nationales telles que le protocole de Kyoto en 1997 ou le récent
sommet de GOTEBORG pour l'Union Européenne.A la suite de ce sommet, les
dirigeants de l'UE ont conféré au processus d'unification une
dimension écologique s'ajoutant àl'orientation éco et sociale
qui prévalait jusqu'ici.Cette action était devenue impérative
face à la dégradation constante de la situation des sols ou face
à l'accroissement du volume du trafic des poids lourds.
2.Les contestations de la politique écologique
2.1.Opposition de la sphère éco
L'essentiel de ces politiques écologiques, c'est d'être intégrées
à la vie économique. Mais elles se heurtent souvent de front aux
puissances industrielles, immobilières et financières.De même,
une partie de la population admet difficilement de renoncer aux avantages à
court terme que lui offre la société de consommation. Exemple
de cette opposition du producteur et du consommateur: la taxe sur les activités
polluantes ou TGAP.Cette éco-taxe, votée en 2000,constitue pourtant
une innovation en matière de fiscalité écologique.Elle
dégage en effet un double-dividende: -elle dissuade les activités
polluantes -elle permet la collecte de ressources afin d'amplifier la lutte
contre la pollution Cependant, la TGAP a suscité un tolé au Sénat:
on lui reproche d'être un poids pour l'économie mais aussi pour
l'écologie.Ainsi,elle entraîneraitune hausse des coûts pour
le producteur, une hausse des prix pour le consommateur, donc une baisse de
compétitivité pour les entreprises nationales et donc des risques
de délocalisations.De plus, la TGAP nuirait aussi à l'écologie
puisqu'elle découragerait les initiatives locales des entrepreneurs.
Lécologie compte donc de + en + mais la priorité est avant tout
donné à l'économie, à l'indivi- dualisme et au libéralisme.
2.2.Lécologie de marché Mais, les libéraux
ne sont pas, en tout cas pas tous, aussi partisan du laisser-faire total: nombreux
sont ceux qui ont pleinement conscience de la nécessité d'agir
rapidement pour l'environnement. Mais, ils proposent généralement
de confier cette tâche d'orientation de l'économie vers un dvt
soutenable à des mécanismes strictement marchands tels que les
marchés de droits à polluer négociables entre les états
et les industries(ex aux USA des permis d'émission de SO2) ou tels que
l'internalisation des externalités négatives(on intègre
au prix du produit le coût de la dégradation de l'environnement
que sa production a causée). Le but de l'écologie de marché
est avant tout de maintenir la perfection du marché.
Conclusion Finalement, il faut recrédibiliser l'intervention
de l'Etat car l'écologie de marché pose de nombreux problèmes.Tout
d'abord, la destruction de l'environnement n'a pas de prix(elle est irréversible
et si remise en état possible ds le futur, aucune idée du coût
à envisager).De plus, ces mécanismes marchands ont bel et bien
un effet incitatif sur la demande, mais cet effet est indirect et très
lent à produire des résultats.Enfin, sans une concertation mondiale,
ces méca- nismes ne font qu'accentuer les différences nord/sud,
ne font qu'accélérer la dégradation écolo- gique
dans les PED. Pour toutes ces raisons, l'écologie de marché ne
suffira pas à elle seule à résoudre les problèmes.N'en
déplaise aux libéraux purs et durs, il faudra bien avoir recours
également aux lois et aux réglements, aux interventions et aux
contrôles, aux subventions et aux transferts publics. SOURCES: -site internet
du Ministère de l'écologie et du dvt durable -site internet du
Sénat -CD-ROM alters écos.Article "les limites de l'écologie
de marché".Avril 1997 -Brochure de l'UE 1996 sur la politique écologique
européenne.