L’économie française se situe à nouveau dans la dynamique de la croissance. Le choc pétrolier du début de l’automne s’est traduit par une dégradation, mais l’expansion se poursuit. Pas d’engrenage récessif comme en 1975 ou 1980, donc. 3,2% en 2000, 3% en 2001, ce rythme place la France dans la moyenne de l’Euroland. Le nouveau, c’est cette croissance longue – depuis 1997 – qui crée des emplois et inaugure une ère d’optimisme retrouvé.
A l’heure où la France se donne des airs de vainqueur, une nouvelle carte de l’économie se dessine. Mais la société et la politique s’inscrivent dans un autre cycle long qui n’est pas nécessairement celui de l’innovation technologique.